Benoit Paulet, nouveau T1 du R Gosselies Sports

Après avoir coaché plusieurs équipes, Benoît Paulet avait décidé de prendre un peu de distance avec le monde du football. Pourtant, après un entretien avec Franco Scimemi, président du RGS, le nouveau T1 de l’équipe D3 n’a pas attendu longtemps pour accepter cette mission.

Rencontre avec notre nouveau mentor et éléments qui l’ont fait se décider.

Effectivement, j’avais décidé de prendre un peu de repos après plusieurs missions dans le monde du football (voir CV du coach). Mais récemment, Franco m’a contacté à la suite des résultats de l’équipe du RGS. J’avais demandé un petit délai de réflexion, histoire de bien cerner les contours du projet.

Et qu’est-ce qui vous a fait basculer ?

Après le match de Tournai, malgré le score en notre défaveur, j’ai considéré que la mentalité, la motivation et la qualité étaient tels que je me suis dit que tout est réuni pour relever le défi. Car si la tâche ne sera pas facile, je sais que ce groupe est de grande qualité et qu’elle n’est pas à sa place dans ce classement.

Quelles sont vos premières sensations avec ce nouveau groupe ?

Par la force des choses je sais que je reprends une situation « d’urgence ». Loin de moi l’idée de critiquer ce qui a été fait jusqu’à présent mais en arrivant ici, il faut surtout travailler les lacunes. Pour moi, le problème physique est certainement supérieur à la technique. Il faudra sans doute un peu de temps mais nous devons casser cette spirale négative. Et dès dimanche on va essayer de faire une bonne prestation contre Tamines.

Vous parlez de mental, effectivement on voit que les résultats se sont souvent joués à peu de chance ?

Il faut parfois un peu de réussite. Mettre l’ego de côté. Accepter de faire son mea culpa. Travailler en bloc. C’est la seule façon de s’en sortir. Cette semaine on a déjà bien travaillé mardi, mercredi et jeudi, histoire de pouvoir bien revoir les troupes, présenter ma philosophie de jeu, les dispositifs, les aspects physiques et les phases arrêtées.

Vous parlez de philosophie de jeu, pouvez-vous nous en dire plus ?

Vous savez, Gosselies, je connais bien la maison. Je connais bien le président, les membres du staff dont Benjamin Michaux et Kevin Gravez. Je ne mets pas les pieds ici en terrain inconnu. Je sais que les jeunes ont toujours été d’une grande importance pour avoir d’ailleurs déjà travaillé ici en tant que directeur technique en 2017. J’aime donc bien travailler avec un groupe avec des jeunes, mixé avec les joueurs d’expériences et les très bons transferts réalisés au précédent mercato. Il faut mettre tout cela en contexte, faire prendre la sauce pour avoir le « 11 » le plus compétitif.

Si je vous comprends bien, c’est chercher le meilleur de chacun pour le collectif ?

Exactement. Un investissement de tous. Encore une fois, c’est en équipe que nous y arriverons !

Le CV du coach

Si on connaît bien Benoit Paulet pour avoir travaillé comme Directeur Technique au sein du RGS, son CV est bien plus fourni, retour sur son parcours en tant que joueur et entraîneur.

« J’ai commencé comme joueur à Jumet de 1979 à 1986. J’étais déjà en équipe première à 16 ans.
Ensuite, j’ai évolué pendant 7 années au sein de l’Olympic en D3 Nat puis 7 ans à Marchienne en (ex)Promotion. J’ai poursuivi ma carrière à Heppignies-Lambusart pendant 3 ans, en P1 et Promotion, puis 1 an à Gilly et 1 an à Beaumont, en P2. »

Et comme entraîneur, en parallèle avec son activité professionnelle de professeur en éducation physique à Châtelineau.

« Partout où j’étais joueur, je coachais déjà des équipes. Ensuite, à l’arrêt de ma carrière de joueur, j’ai coaché à Heppignies pendant 3 ans (T2 et T1) et ensuite pendant 2 ans au Sporting de Charleroi avec les U19. Je suis reparti à Heppignies comme Directeur Technique pendant 2ans et demi et ensuite encore 2 ans et demi au Sporting de Charleroi.

Un nouveau challenge s’est présenté à Pont-à-Celles/Buzet en tant qu’entraîneur de l’équipe première (2016-2017), puis une première mission à Gosselies comme Responsable Technique des Jeunes (2017-2018) et dernièrement j’avais à ma charge les Espoirs de la RAAL.

Enfin, depuis 9 ans, je suis professeur des cadres à l’Union Belge (plus précisément à l’ACFF, la partie francophone) pour le passage des brevets UEFA B. »

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