Connaissez-vous notre équipe féminine ?

Saviez-vous qu’une équipe féminine existe depuis 3 saisons au Royal Gosselies Sports ?

Si la situation sanitaire n’a pas aidé à faire connaître le projet lancé à l’époque par Jean Jacobi, il est temps pour nous de vous présenter Séverine Draguet qui (re)prend pour la 2e année consécutive, les rênes de l’équipe féminine de Gosselies.

Séverine, comment es-tu arrivée à Gosselies ?

“Un peu par hasard, je dois dire. A la base, je suis une joueuse (voir CV du coach). Je suis venu faire un test pour Gosselies mais à l’époque je n’avais pas signé.

Par la suite, j’ai vu que le club cherchait un nouveau coach. J’ai donc contacté Mr Jean Jacobi. Malheureusement, nous n’avons pas pu vraiment lancer la saison à cause de la situation sanitaire.

Cette saison sera donc ma 2e en tant que coach.”

Quel est ton objectif pour cette saison ?

“Je dois d’abord dire que nous avons une équipe avec un potentiel très offensif. Un noyau de qualité mais nous devons trouver une stabilité avant de décider quoi que ce soit. Nous sommes actuellement en P1 et nous comptons bien faire une bonne saison dans la continuité de ce qui a été créé. Le noyau est large avec 21 joueuses dont 7 sont au club depuis ces 3 saisons.” Beaucoup de nouveaux transferts mais une envie de faire bonne figure, anime la T1 et le club qui est derrière elle.

 

“Même si tout se passait au mieux en fin de saison, les différences de niveaux sont énormes entre la P1 et l’échelon supérieur (à savoir la D2 Nationale). “Nous ne pourrions pas évoluer à ce niveau actuellement”, ponctue Séverine Draguet.

Quelles sont les spécificités du championnat féminin ?

“Concernant notre championnat, en province de Hainaut, nous évoluons donc en 1ère provinciale mais il n’y a que 2 divisions. Dans le namurois, par exemple, il y a 3 divisions provinciales.

L’étage supérieur c’est déjà la D2 et ensuite la D1. Cette année notre série est composée par exemple des équipes d’Ellezelle, de Flénu ou encore de Momignies. Nous reprenons le 5 septembre (voir agenda).

Au total il n’y aura que 10 équipes ce qui fait que la saison se termine plus tôt et les périodes entre les matchs peuvent parfois être longues. Toute la difficulté est alors de trouver des matchs amicaux contre des équipes qui ne jouent pas dans notre série. Ce n’est donc pas évident car dans les autres provinces, les séries sont plus longues et les équipes moins disponibles.

“A Gosselies, la moyenne d’âge est de 25-28 ans mais je peux compter sur beaucoup de joueuses qui ont des années de foot dans les jambes. Dans l’objectif de la stabilité, ça nous sera fort utile”.

Tu joues et coaches maintenant depuis quelques années, que penses-tu du foot féminin à votre niveau ?

“Il y a eu un changement depuis la coupe du monde féminine en 2019. Cette année-là, c’était bien plus médiatisé. Le foot ce n’est plus un sport d’hommes. Les Red Flames (l’équipe nationale belge) apportent aussi un éclairage”, se réjouit notre T1.

“Dans le jeu, je vois la différence entre une fille qui a commencé dans une équipe de garçons ou dans une équipe de filles. Elle sera sans doute plus “brute”, ce n’est pas le même genre de profil. Concernant les structures, je trouve qu’il y a trop de petits clubs et cela devient plus compliqué pour trouver des joueuses en début de saison. Mais cette année je dois dire que les transferts entrants sont nombreux et le RGS a sa place dans cette série. Des joueuses de la région jouaient auparavant dans des clubs fort lointains. Jouer à Gosselies c’est une opportunité de rejoindre une bonne structure sportive de la région ».

Quel bilan des premières années ?

“Je ne peux pas vraiment tirer de bilan mais quelques enseignements des matchs joués l’an dernier. On a 2 entraînements par semaine. J’ai fait pas mal de corrections, d’apprentissage durant le confinement. Cela a été quelque part un gain de temps. Le samedi je venais coacher en spécifique. Ma gardienne à 14 ans, je lui faisais également du spécifique avant les entraînements. Pendant la saison je ferai tout ce qui est possible pour que les gardiennes aient un entraînement spécifique mais je ne peux pas le garantir. 

Enfin, je connais bien mon groupe. Ses forces et ses faiblesses. L’ossature existante et l’apport des nouvelles joueuses sera l’opportunité de nous remettre en question et cela ne pourra que faire progresser l’équipe.”

 

Projet d’une équipe “jeunes” filles U14

Un autre grand objectif du club, c’est de créer une équipe 100% girls dans le jeu à 8.

As-tu plus d’informations ?

“On doit encore avancer avec le directeur technique (Pino Amico). La potentielle arrivée de 3 joueuses pourrait vraiment faire aboutir à une équipe complète pour cette année”, nous informe Séverine.

Nul doute que cela permettrait d’avoir sur le long terme, des joueuses formées au club et aptes à rejoindre une équipe première dans les prochaines années.

La vie d’une équipe féminine dans un club à 90% masculin

L’équipe féminine est donc une jeune équipe au RGS mais connaissant le président et le directeur technique, je suppose que tout est mis en œuvre pour que l’équipe y trouve sa place ?

“ Effectivement. Le président m’a dit “ici c’est un club familial, tu verras !”. Et c’est la vérité ! Ce n’est pas juste un slogan pour donner une belle image. Même si la pandémie n’a pas aidé, dès ma première année nous avons pu créer des échanges entre coachs et entre joueurs et joueuses. Pino (DT du club) avait par exemple demandé à tous les coachs du club de présenter les joueurs et joueuses de manière originale. On a donc posté une photo sur les réseaux sociaux “vareuses et jupes”. Cela a impliqué les filles et on s’est surtout fort amusées à faire ça. Les matchs de l’euro sur grand écran, cela a également permis que les joueuses de l’équipe rencontrent le staff, le comité et les autres joueurs du club. On attend aussi le BBQ du 15 août”, moment propice aux échanges d’un club familial.

Les infos en bref

Séverine Draguet, T1 de l’équipe cherche activement un.e délégué.e pour l’assister durant la prochaine saison. Homme, femme, peu importe, juste la motivation de participer activement à cette aventure suffira.

Infos: Pino Amico – Directeur Technique: 0493 320 881 – rtfj@rgs69.be

Vandenberghe Elodie (Sivry), Depasse Kassandra (Mellet), Lindsey Depasse (Sivry), Segane Casanova, Marie Lefevre (Mellet), Charlotte Challe, Rebecca Kymparis, Africa Tinnirello, Celine Segers, Emilie Deputter, Ophelie Ral, Alison Goiny, Lucie Dufosset (Mominoise), Wendy Laurent. 

Enfin, on notera également au poste de gardien de but, la présence d’une jeune fille de 13 ans, Erina Brenna.

T1: Séverine Draguet

Elodie Vandenberghe

Amandine Aquilano

Kassandra Depasse

Ornella Sidiras

Valeria Cacciatore

Cassandra

Elodie Mayenez

Lindsey Depasse

Segane Casanova

Kristel Vandenbracht

Marie Lefevre

Charlotte Challe

Rebecca Kymparis

Africa Tinnirello

Marie Ferauge

Lisa dD’Aangelo

Celine Segers

Virginie Aubert

Emilie Deputter

Ophelie Ral

Alison Goiny

Lucie Dufosset

“Je suis originaire de Monceau et j’ai commencé à jouer à l’âge de 19 ans en équipe première dans le championnat national. D’abord à Ham/S Heure, à Gerpinnes, à Mons (RAEC) et à Lot. Ensuite je suis partie à Chastres en D3, en P1 et en P2.

Enfin, mon dernier club en tant que joueuse c’était à Bossières en P1.

Comme coach, c’est à Gosselies que j’ai fait mes premières armes l’an dernier. Il s’agit donc en 2021-2022, de ma 2ème saison.”

+ Samedi 31 juilletCoupe de Belgique à Gosselies – Entite Wasseiges
+ Dimanche 5 septembre
– Championnat à Gosselies – ES Mominoise
+ Samedi 11 septembre
– Championnat à l’extérieur – RLC Mesvinois

Partager :