Après une saison 2021 – 2022 riche en évènements, nous prenons à présent le temps de mettre en avant les membres du RGS qui font vivre le club au quotidien. Nous commençons ce tour d’horizon par Pino Amico, Directeur Technique du RGS à qui nous avons posé plusieurs questions sur son arrivée au sein du RGS et son regard sur le Royal Gosselies Sports.
Vous vous êtes toujours demandé ce qu’est un « DT », ce que représente l’ACFF ou encore quel est le cap de l’Ecole des jeunes ? Cet article est fait pour vous !
J’ai commencé à Courcelles et j’y fais toutes mes classes jusqu’à l’équipe première pour ensuite partir au FC Chapelle GF. Je suis également passé dans d’autres clubs pour enfin terminer au Roeulx. Mais malgré les appels du pied de certains clubs en national ma fibre jeune à toujours été le moteur de mon amour du foot.
J’ai commencé à 19 ans à Courcelles où je suis passé par toutes les catégories (de diablotins à Juniors). J’ai également été à Chapelle où la j’ai eu la chance de monter avec un groupe complet de juniors en première ou j’étais également DT. J’ai également aussi été à Trivieres-Saint Vaast. Ensuite, je suis parti à l’Olympic où j’ai eu des nationaux et j’étais coordinateur de deux départements. Lorsque j’ai quitté l’Olympic qui était alors en D2, je suis parti à Couillet pour les U19 nationaux et j’étais également dans une académie. Puis j’ai répondu au challenge de l’Union du Centre en tant que DT et le changement pour devenir URLC.
Je suis ensuite allé à l’UR Namur pour deux saisons. Je voulais reprendre une équipe première (Morialme) mais très vite les jeunes me manquaient donc j’ai pris les U19ip au ROCC pour ensuite devenir le RTFJ sur la période de deux saisons. Puis le projet URLC m’a séduit et pendant deux saisons 1/2 nous avons fait de belles choses. Enfin, je suis arrivé à Gosselies le 1er janvier 2020.
Il le raconte mieux que moi (rires) :D. On s’est vu à une réunion de label et en compagnie de notre regretté ami Fred nous avons bu quelques verres. Nous avons gardé le contact et comme je n’étais plus en phase avec la vision de mon club, nous nous sommes donné rdv à l’hôtel de Gosselies et c’est là que tout a commencé.
Je commence par le jour ou la nuit ?
Sms, Messenger, Whatsapp, c’est plus d’une centaine par jour. Les mails, les appels, les contacts permanents avec la secrétaire des jeunes et le CQ. Les infos aux formateurs, le suivi de l’ACFF et le plan de formation (je suis actuellement en remise à niveau). Les explications aux parents, le planning des matches et des entraînements ça c’est pour la partie administrative. Mais le gros du boulot, c’est le côté émotionnel car nous avons des enfants et les visions sont parfois différentes et il faut que je puisse le faire comprendre aux parents comme aux formateurs.
Dans le même registre, je suis toujours entre le marteau et l’enclume. Je filtre les messages de la direction vers les formateurs, vers les joueurs et vers les parents et vice et versa. J’essaie également de suivre les joueurs absents mais ce n’est pas une tâche facile. Bref, je ne suis pas la personne que l’on apprécie le plus et malheureusement parfois à cause du football on peut perdre des amitiés de longues dates. Le plus beau cadeau entre des parents qui râlent et des formateurs mécontents, c’est de voir tous les enfants sur le terrain, c’est ma source d’inspiration et l’élément moteur qui me fait avancer.
Essayer et je dis bien essayer, car il y a toujours des couacs, que tous les jeunes puissent s’épanouir au jeu du football et surtout que ça leur serve pour l’entrée dans la vie des adultes. Mais bon, comme tout être humain, je commets des erreurs donc je suis en perpétuelle évolution dans ce domaine. La priorité reste l’esprit Fair-play, le respect et le dépassement de soi et aussi de pouvoir entendre les mécontents pour s’améliorer.
Je pense que le projet pour le président n’a jamais changé mais il veut pérenniser Gosselies en national et donc avoir de plus en plus de jeunes issus de l’école des jeunes à la porte de la D3a. Les infrastructures qui s’améliorent est une preuve que Gosselies veut avancer et le soutien de la ville est capital dans ce cheminement. Le club est ambitieux mais heureusement il est géré en bon père de famille. C’est à mon sens la force des Casseroles.
L’Association des Clubs de Football Francophone. C’est elle qui gère tous les départements liés à ce qui tourne autour du football francophone. Des cours pour formateurs en passant par le plan de formation ou des actions pour promouvoir le football en girls et j’en passe. Il y a même une cellule environnement, cellule arbitrage…
Il ne faut pas oublier la CEFF qui est la communauté des entraîneurs. Elle est là pour représenter les formateurs, qui associée à l’ACFF permet aux formateurs de suivre des formations
Je l’ai dis plus haut. Le club est géré en bon père de famille et comme partout dans les familles il y a des heurts mais au final on essaie toujours de mettre de l’eau dans son vin comme on dit. En bien comme en mal, on parle de Gosselies donc c’est que c’est un club qui vit. Et n’en déplaise au quand dira t’on « Gosselies un jour, Gosselies toujours » Ou encore « We are Gosselies »
Je ne suis personne pour dire que « je » vais améliorer les choses mais pour moi nos qualités sont les défauts des autres et inversement les qualités des autres sont nos défauts. Ce que j’aimerais c’est que nous puissions vraiment lancer un comité de parents qui nous permettrait d’avoir une vue plus globale afin de toujours essayer de faire mieux et d’augmenter le dialogue. J’aimerais également pouvoir avoir les yeux partout pour éviter l’ incompréhension et le manque de dialogue qui parfois prend des airs d’injustice. Mais on pourrait parler du sportif, de niveau, des entraînements et des matchs… le problème restera toujours le même, le football est un sport populaire donc l’émotion du moment prendra toujours le dessus.
Je terminerai par une citation et un proverbe qui sont l’essence même de ma vision.
« Un seul sport n’a connu ni arrêts ni reculs: le football. A quoi cela peut-il tenir sinon à la valeur intrinsèque du jeu lui-même, aux émotions qu’il procure, à l’intérêt qu’il présente ? ». -Pierre de Coubertin
« L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli. » -Proverbe africain